Dés le début du projet GMO90+, aussi bien ses commanditaires que les chercheurs qui se sont investis dans le consortium multi-organismes (INRA, INSERM, CNRS, ANSES) en relation avec des partenaires du secteur privé ont affiché clairement la volonté d’organiser ce projet de recherche de la manière la plus ouverte possible. La question de l’implication de la société civile à ce projet, a ainsi été très tôt débattue par les chercheurs du consortium.
Compte tenu notamment du caractère polémique du débat sur les OGM mais aussi du financement sur fond intégralement public de cette recherche, les membres du consortium se sont mis d’accord sur deux principes clés : la transparence et la possibilité offerte aux parties prenantes de formuler des commentaires et d’obtenir des réponses de la part des scientifiques du projet.
La transparence concerne notamment :
- les grandes orientations de l’étude, le protocole suivi et ses évolutions ;
- La mise à disposition des résultats bruts de la recherche, la présentation des méthodes statistiques de traitement des données et l’interprétation qui en sera faite ;
- les déclarations publiques d’intérêt des chercheurs du consortium
En pratique, ces principes se traduiront notamment par :
- l’organisation de réunions d’information (conjointes si possible avec celles du programme RiskOGM) au stade clé du projet dont les comptes-rendus seront systématiquement rendus publics ;
- la mise en ligne des documents clé sur le site internet du projet ;
- la diffusion de lettres d'information ;
- la mise en ligne des déclarations publiques d’intérêt (DPI) des membres du consortium ;
- la mise à disposition d’une adresse mail pour envoyer des commentaires
- la mise à disposition d’un tableau récapitulatif des commentaires et des réponses apportées par le consortium.